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C'te fierté quand même!
Elles parlent espagnol.
Je réponds en français.
Tellement je comprends T.O.U.T. (enfin "tout"... Quand elles font un minimum d'efforts pour articuler, et que, (avec mon esprit guerrier), j'arrive, (en serrant les dents (bah oui guerrier l'esprit j't'ai dit)), à maintenir une concentration digne de ce nom (plus de 3 min 17 ça veut dire.))
Et tout ça avec un naturel... décontenonçant.
Ce polyglotisme m'émeut assez j'dois dire.
(ça a l'air con dit comme ça, (y vont m'prendre pour une demeurée), mais j'vous assure que pour moi, c'est déjà pas mal. Vous m'avez pas vu en cours... A ouvrir ma carte d'anniversaire qui chantait "Happy Birthday". Un très bon souvenir d'ailleurs. Moins bon, le fusillage du regard de la prof. Elle m'aimait pas ma prof d'espagnol. Je crois qu'elle aurait préféré me voir crever sur place. Mais moi j'aimais pas l'espagnol. Un blocage. Carrément physique. Première matière que j'ai officiellement "laissé tomber". Et puis je l'aimais pas elle non plus. Donc comme je ne foutais rien, sauf le bordel, elle m'aimait encore moins etc...
Par contre, je ne sais pas comment, j'arrive quand même aujourd'hui à me démerder pas si mal. Mon cerveau a dû imbiber du savoir tout seul. Il a fait le coup en douce sans que je m'en apperçoive le salaud.)
(y parait que l'accent français, avec les "on" et les "an", ça fait comme une conversation de débiles mongols espagnols... J'ai eu du mal à apprécier la comparaison, mais je l'ai bien pris.)
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posted by : A ton avis?.. 22:47
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... mais qui marche pas...
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