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mercredi, février 16, 2005
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Pourquoi ne cesse-je de faire des mouvements amples avec ma tête de droite à gauche quand je marche? Parce que je suis présentement *destructurée*, et je veux que ça se voit. on va redonner du volume, ça va être cool. Je vous fais un soin? Parce que lààààà... (quoi "làààààà"? pas la peine de prendre ce pti ton, c'est bon, faut pas exagérer!) Je suis frangée aussi mais faut que je trouve une soluce, elle s'est un peu trop lâchée au niveau de la créa. Intégrer les L5 n'est pas mon projet dans l'immédiat.
C'est rigolo, je fais des horaires de sécurité socialiste. Je fais tout simplement ce que je dis. Je ne m'implique plus, je ne ferai pas d'efforts pour des gens qui me prennent pour une conne (que je suis finalement, sinon j'aurais les couilles de me barrer) 18H30 j'arrête, laisse tout en plan, rien à foutre (et c'est quand même super lourd à porter). Je reste malgré tout polie et dis au revoir, passe devant le bureau du bucheron qui a sa tête de fond du trou. Alors forcément papoti... Blablabla... Je quitte le bureau à 19H45. Cette conv fut ma foi instructive. Ajoutés à ça les points de vue d'autres services. Conclusion: nous travaillons pour un groupe espagnol qui vit encore sous Franco. Je râle, je n'ai pas les moyens d'avancer. Mais si on regarde bien, personne n'a les moyens de quoi que ce soit. Et après tu te plains que cette marque soit à peine connue, et quand elle l'est (à peine de nom), elle est loin d'être la tendance du moment. A quoi ça sert de proposer des trucs, de vouloir faire évoluer les choses quand toute idée nouvelle ne sera même pas écoutée? On est partis. J'me suis retrouvée sonnée, avec un goût amer. une sensation vraiment bizarre, une boule dans la gorge. Est-ce mieux d'être ignoré, se faire traiter comme de la merde par un lointain big boss à Madrid, ou par son chef direct dans le bureau d'à côté? Je ne sais vraiment plus quoi penser. Totalement désabusée. A champion, c'est venu d'un coup comme ça, je me suis mise à pleurer devant les pépito.
- Bah faut pas pleurer comme ça... c'est pa grave..., qu'il m'a dit. - je pleure parce que ya plus d'ice tea pêche.
Rattraper le coup,vite, humour. Ne pas perdre la face, tac tac, enchainer => blague. Ne pas oublier non plus que (je cite ouvrez les guillemets): " Pour ce qui est de ton niveau de blaguitude, j'avais bien compris, je sais que tu es au top et depuis que je te connais, tu es indetronable. " D'accord, ça me va. C'est juste ce qu'il me faut en ce moment. De la basse flatterie que je prendrai, j'men fous, au pur premier degré, parce que j'en ai besoin. En vous remerciant.
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posted by : A ton avis?.. 22:46
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